Ce dimanche 22 juin, le centre pénitentiaire de Poitiers-Vivonne, est malheureusement confronté pour la première fois de son histoire à un homicide entre codétenus. L’un d’entre eux a en effet été égorgé avec un morceau de verre brisé par son codétenu !
Cela fait maintenant des années que j’alerte, par communiqués de presse, sur la situation explosive à la prison de Vivonne. Ce n’est pas une surprise, cette dernière est surpeuplée. Des cellules de 12 mètres carrés contenant trois détenus, six à sept arrivées tous les jours, des matelas posés directement au sol : c’est le piètre décor de la prison de Vivonne.
En outre, les violences et agressions ne cessent de croitre contre le personnel pénitentiaire et entre les détenus eux-mêmes. Pire encore, des drones survolent les lieux afin de livrer les détenus en drogue, téléphone portable et autres.
Cela fait longtemps que le Rassemblement National soulève le problème. Le laxisme judiciaire, combiné à un manque flagrant de personnel pénitentiaire et à une évidente surpopulation carcérale, se traduisent par des situations comme celles-ci, mettant en danger les détenus eux-mêmes mais aussi tout le personnel.
Où sont les 15.000 places de prison promises par le gouvernement ?
Le Rassemblement National demande d’urgence une réaction du ministère de la Justice, qui doit donner aux surveillants les moyens humains et matériels d’effectuer leur mission.
Nous exigeons la construction de 40 000 places de prison supplémentaires, l’expulsion systématique des délinquants étrangers afin de mettre fin à la surpopulation carcérale.
L’État doit cesser de détourner le regard.
CP-SOULAT-Prison-Vivonne