Le département de la Corrèze s’apprête à voter, ce vendredi, une augmentation des droits de mutation, faisant passer leur taux de 4,5 % à 5 %, soit une majoration de plus de 11 % du montant de la taxe prélevée sur les transactions immobilières.
Cette décision, qui pénalise directement les acquéreurs de biens, résulte de la pression exercée par l’État sur les départements. Une fois encore, au lieu de chercher à rationaliser leurs dépenses, les élus locaux optent pour la solution de facilité : ponctionner un peu plus les Français.
Alors que l’inflation et la montée des taux d’intérêt rendent déjà l’accession à la propriété de plus en plus difficile, cette nouvelle ponction fiscale ne fera qu’aggraver la situation.
Le gouvernement pousse ainsi les collectivités locales à compenser son désengagement en alourdissant la fiscalité locale, faisant peser la charge sur les classes moyennes et les jeunes ménages.
Le Rassemblement National s’oppose fermement à cette décision injuste et inefficace.
Plutôt que d’augmenter encore la pression fiscale, il est urgent d’adopter une gestion rigoureuse des finances publiques, en réduisant les dépenses inutiles et en mettant fin aux gabegies.
Faire des économies est possible ! Mais encore faut-il en avoir la volonté politique.
CP-Veyssiere-18022025