Lors de la séance plénière du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine des 16 et 17 juin 2025, j’ai interpellé le président de Région, M. Alain ROUSSET au nom du groupe des élus du Rassemblement National, concernant le refus par l’État d’autoriser huit nouveaux forages pétroliers à Cazaux, sur le Bassin d’Arcachon.
Cette décision, prise contre l’avis d’une enquête publique et sans justification technique sérieuse, sacrifie une activité économique locale au nom d’une écologie dogmatique. Nous avons donc demandé à M. ROUSSET s’il comptait, au nom de notre assemblée, contester cette décision injuste et soutenir officiellement l’entreprise VERMILION, ses salariés, et les collectivités locales concernées. Sa réponse ? Un mot : « Non ».
Un refus laconique, justifié ensuite par une crainte à peine voilée d’un éventuel mouvement d’occupation illégale du site, type « ZAD ». En clair : le président socialiste préfère céder par avance au chantage de quelques activistes radicaux plutôt que de défendre les travailleurs, les élus locaux et l’intérêt économique et énergétique du territoire. Cette posture de renoncement en dit long : elle illustre le divorce croissant entre la gauche régionale et les réalités locales. Là où il faudrait du courage politique, M. ROUSSET choisit la prudence idéologique. Là où il faudrait défendre la souveraineté énergétique française, il s’aligne sur une écologie de la peur.
Le groupe Rassemblement National au Conseil régional réaffirme quant à lui son soutien aux activités pétrolières locales, strictement encadrées, qui participent au tissu économique, à la vie de nos territoires, et à l’autonomie énergétique nationale. Nous continuerons à porter la voix des oubliés : celle des familles, des techniciens, des élus de terrain qui refusent que leur avenir soit sacrifié sur l’autel d’une écologie punitive et irréaliste.
CP-LL-Forages