Dans le contexte actuel de tensions liées aux nouvelles réglementations administra-
tives affectant la course landaise, Sylvie Franceschini, conseillère régionale RN des
Landes, souligne l’importance de reconnaître cette activité non pas comme une
profession mais comme une passion qui anime profondément les Landais.
Il convient de rappeler que la majorité des acteurs de la course landaise, qu’ils soient
écarteurs ou sauteurs, ne pratiquent pas cette discipline dans un but lucratif. Ils ne
peuvent en vivre. Leur participation à ces événements est motivée par une passion
et un engagement envers une tradition qui marque l’identité de notre région. Les
rémunérations qu’ils perçoivent, sous forme de primes octroyées par les spectateurs,
ne constituent pas un salaire mais un témoignage de reconnaissance et de soutien
de la part des aficionados.
La réforme administrative récente, imposant un nouveau régime de déclarations
Urssaf et introduisant des contrats de travail ainsi que des bulletins de salaire, boule-
verse non seulement la gestion habituelle de ces événements mais impacte égale-
ment directement les assurances personnelles des acteurs. En étant classés comme
salariés, leurs assurances habituelles, souscrites à titre personnel, ne sont plus adap-
tées, les exposant ainsi à des risques majeurs sans couverture adéquate.
Sylvie Franceschini appelle à une prise de conscience urgente de ces réalités par
les autorités compétentes. Il est crucial de trouver un équilibre entre le respect des
obligations légales et la préservation de l’esprit de la course landaise. La conseillère
régionale propose de travailler de concert avec la FFCL, les acteurs de la course, l’Urs-
saf, et les assurances pour élaborer un cadre qui reconnaisse la spécificité de cette
pratique culturelle.