En tant que conseiller régional, élu de la Vienne, je tiens à réagir sur
le projet très néfaste de grouper les écoles rurales dans le départe-
ment de la Vienne. Partant du principe, d’après une étude du recto-
rat, que les enfants de nos campagnes seraient moins cultivés et
instruits que dans nos villes, ils veulent les regrouper entre eux, of-
frant ainsi le prétexte idéal pour accélérer les fermetures de
classes dans notre ruralité.
A quel moment pense-t-on au bien-être de nos enfants et de leurs
parents dans un tel projet ? Entre le rallongement de la journée sco-
laire, le problème du transport des élèves concernés, ainsi que les
coûts supplémentaires induits pour ceux-ci (cantines, garderie…),
c’est une fois encore la ruralité, tellement méprisée par le Gou-
vernement Macron, qui en paiera le prix.
J’apporte tout mon soutien aux élèves, à leurs parents mécontents,
aux équipes éducatives ainsi qu’aux maires ruraux qui mènent un
combat quotidien pour préserver nos classes dans de très nombreux
villages du département.