A compter de ce lundi 22 janvier et jusqu’au 20 février, près de 450 bateaux de
pêche français sont interdits de prendre la mer afin de préserver la population de
dauphins du secteur. Une interdiction appelée à se reproduire en 2025 et 2026.
Cette mesure va entrainer un manque à gagner annuel estimé entre 250 000 et
300 000 euros par bateau, ce qui constitue des pertes considérables pour une filière
déjà particulièrement fragilisée, et favorisera automatiquement l’importation de
produits étrangers sur nos étals.
Si la protection des cétacés est un objectif partagé par tous, le Rassemblement Na-
tional regrette le refus manifeste de concilier protection de la biodiversité et intérêts
des pêcheurs néo-aquitains.
Il rappelle ainsi que de nombreux pêcheurs ont investi dans des caméras et moyens
de dissuasion en échange de la promesse de pouvoir continuer leurs activités.
L’abandon de cette dérogation est une double peine pour les pêcheurs : les voilà dé-
sormais contraints de supporter des investissements coûteux tout en ne pou-
vant plus exercer leurs activités.
Le Rassemblement National appelle l’Etat à prendre en compte la détresse de cette
filière par des compensations intégrales des pertes provoquées et le rétablissement
des dérogations permettant aux pêcheurs de maintenir leurs activités tout en proté-
geant la population de dauphins.