Lor de la séance plénière du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, j’ai interpellé le président du Conseil régional sur l’avenir de l’Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI) de Villeneuve-sur-Lot, menacé par la direction commune entre le centre hospitalier Agen–Nérac et le pôle de santé du Villeneuvois.
Cette école, récemment rénovée grâce à des investissements publics conséquents, constitue un outil essentiel pour la formation et le maintien des soignants dans notre territoire. Sa disparition, à terme, priverait le Villeneuvois d’un maillon indispensable à son équilibre sanitaire et social.
Une réaction désinvolte face à un enjeu majeur Face à ces inquiétudes légitimes, la majorité socialiste régionale a choisi la légèreté et l’évitement. Plutôt que d’apporter des garanties claires, elle a minimisé la portée de la question et éludé le fond du problème.
Cette attitude traduit une méconnaissance des réalités locales et un mépris préoccupant pour l’avenir des territoires ruraux. Alors que la pénurie de soignants s’aggrave, que les services publics reculent, il est inacceptable que la Région refuse d’assumer sa responsabilité. Gouverner, c’est anticiper : pas détourner le regard.
La défense de la proximité doit redevenir une priorité Nous demandons que l’exécutif régional prenne enfin la mesure de la situation et s’engage clairement à garantir la pérennité du site de Villeneuve-sur-Lot et des formations qu’il abrite. Les habitants du Lot-et-Garonne méritent autre chose que le silence et la condescendance.
CP-Cousin17102025