Profanation dans une église au Pays Basque : le RN exige la fin des subventions publiques à la culture “woke”

La scène est insupportable. Le 29 juin dernier, dans le cadre du festival Euskal Herria Zuzenean organisé au Pays basque français, une humoriste nommée Ane Lindane a simulé un acte de masturbation sur l’autel de l’église Saint-Laurent d’Arbérats-Sillègue. Présentée comme une « performance artistique », cette exhibition sacrilège s’est déroulée dans un lieu de culte chrétien.

Ce n’était pas un dérapage improvisé, mais un évènement soigneusement programmé, figurant au même titre que le groupe “Queer Falafel” dans la programmation officielle du festival. Ce scandale dépasse de loin la provocation : il s’agit d’une insulte délibérée à notre histoire, à nos racines et à notre civilisation. Et la polémique ne s’arrête pas là.

L’exécutif socialo-communiste de la Région Nouvelle-Aquitaine a accordé 15 000 euros de subventions à ce festival pour son édition 2025. Pire encore : d’autres subventions sont à l’étude et pourraient être votées prochainement. Autrement dit, de l’argent public a été mobilisé pour financer une mise en scène qui, sous couvert d’art, n’a eu pour but que de choquer, diviser et politiser un lieu sacré.

Seul notre groupe s’était opposé à ces subventions lors des Commissions permanentes, et continuera de le faire avec la même détermination. Dans un contexte où les églises tombent en ruine faute de moyens, où les Français subissent l’inflation et l’effondrement des services publics, cette gabegie idéologique est une honte. Ce qui s’est produit n’a rien d’un art : c’est un outrage militant contre la foi chrétienne.

Nous exigeons la suspension immédiate de toute subvention à l’association organisatrice de ce festival. Nous demandons également un encadrement strict des financements publics, conditionnés au respect des lieux, des valeurs républicaines, patrimoniales et locales. Le Rassemblement National poursuivra son travail de vigilance, dans l’hémicycle comme sur le terrain, pour mettre un terme à ces dérives qui détournent l’argent public au profit de minorités agissantes et de professionnels de la provocation. Nous ne laisserons pas notre région devenir un laboratoire de la transgression et du mépris envers nos compatriotes.