Le rapport définitif de la Chambre régionale des comptes est sans appel : la SPL Nouvelle-Aquitaine Très Haut Débit est un gouffre financier, un désastre industriel, et un symptôme criant de l’irresponsabilité socialiste. Ce fiasco n’est pas une surprise : c’est l’aboutissement logique de choix politiques calamiteux que nous dénonçons depuis des années.
450 millions d’euros de déficit structurel. 97 millions d’euros de surcoûts hors contrat. 30 % de raccordements en retard, 25 % de malfaçons non corrigées, des pénalités qui ne sont même pas recouvrées. Voilà le bilan de cette SPL que la Région contrôle majoritairement depuis 2021. Et que fait la majorité ? Elle fanfaronne. Elle s’autocongratule. Elle ment.
La gouvernance est entre les mains d’un élu socialiste, Mathieu Hazouard, directement nommé par l’exécutif régional. Il est donc comptable de ce naufrage. Il n’a rien vu, rien fait, rien anticipé. Pire : il a validé un modèle économique bancal fondé sur la sous-traitance sauvage, le fameux mode STOC, dont tout le monde constate aujourd’hui qu’il est hors de contrôle.
Ce scandale dépasse le cadre technique. Il révèle une trahison politique : celle de territoires ruraux abandonnés, de contribuables méprisés, de deniers publics dilapidés sans le moindre remord. Les rustines de dernière minute ne trompent personne : les « mesures correctrices » de la SPL sont tardives, partielles, et dictées par la panique. Il ne s’agit pas d’une stratégie, mais d’un camouflage d’urgence.
Le Rassemblement National exige un changement de cap radical : retour à une gestion publique directe des raccordements, arrêt immédiat du recours aux sous-traitants incontrôlables, sanctions concrètes contre les opérateurs fautifs, et explications claires devant les contribuables, véritables victimes de cette dérive.
Ce dossier incarne ce que NOUS combattons depuis toujours : l’irresponsabilité budgétaire, le déni de réalité, l’abandon de l’intérêt général au profit d’un entre-soi technocratique. Il est temps de remettre de l’ordre, de la rigueur, et de la vérité dans la gestion régionale.
Le temps des rapports est passé. Le temps des responsabilités est venu.
CP-Delbosq-1906-25-3