Barbarie à la prison de Poitiers-Vivonne : l’état complice par abandon !

Au centre pénitentiaire de Poitiers-Vivonne, un détenu a été ligoté, étranglé puis brûlé par ses deux codétenus. Une scène de barbarie d’une violence inouïe, qui illustre l’effondrement de notre système carcéral.

Surpopulation chronique, cellules à trois dans neuf mètres carrés, violences quotidiennes, trafics de drogue, agressions contre le personnel… Ce drame n’est pas un cas isolé. Il révèle l’échec cuisant de décennies d’inaction et de laxisme en matière pénitentiaire.

Face à la colère grandissante, le gouvernement tente de sauver les apparences. Gérald Darmanin a annoncé la construction de 3 000 places en prisons modulaires, la création de prisons « thématiques » différenciant les profils de détenus, et l’expulsion de certains délinquants étrangers. Mais soyons clairs : ces mesures sont largement insuffisantes.

Les préfabriqués ne remplaceront jamais des établissements sécurisés et pérennes. Le tri des détenus par « thématique » ne résoudra en rien la saturation générale des prisons. Quant à l’expulsion des détenus étrangers, elle reste trop partielle et soumise à des conditions souvent inapplicables.

Nous appelons à une réaction à la hauteur de l’enjeu :

  • Construction immédiate des 15 000 places de prison promises depuis des années ;
  • Recrutement massif et revalorisation des surveillants pénitentiaires ;
  • Expulsion systématique de tous les délinquants étrangers condamnés ;
  • Refus absolu de toute mesure de réduction de peine généralisée.

La prison doit redevenir un lieu d’ordre et de sanction, non un territoire livré à la violence et à l’impunité. Il en va de la sécurité des agents, des détenus respectueux, et de celle de l’ensemble des Français.

CP-Soulat-12052025

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