À l’heure où la mobilisation légitime des agriculteurs de Corrèze s’apprête à prendre
une forme différente de celle des blocages, je tiens à exprimer ma sincère admiration
envers ces hommes et femmes qui, par leur engagement pacifique, ont su faire en-
tendre leur voix avec détermination. Leur mobilisation démontre un attachement
profond à leur profession agricole.
Je suis particulièrement fier d’avoir été aux côtés des agriculteurs de Corrèze pen-
dant cette période, afin de soutenir les efforts déployés par ceux qui façonnent
notre ruralité, nous nourrissent et participent grandement à notre développement
économique. Cette expérience renforce ma conviction à œuvrer sans relâche
pour la défense de leurs intérêts.
Les annonces d’hier sont très insuffisantes face aux malaises auxquels notre agri-
culture est confrontée. Il devient impératif de prendre des mesures beaucoup plus
fermes, en suspendant l’application des traités de libre-échange qui compro-
mettent la souveraineté agricole. Il faut d’urgence mettre fin à l’écologie punitive
et favoriser des politiques environnementales qui soient compatibles avec les activi-
tés agricoles. Enfin, il est nécessaire d’engager un véritable bras de fer avec les inter-
médiaires et les grandes surfaces pour assurer une juste rémunération des pro-
ducteurs.
En tant qu’élu, je m’engage aussi à dénoncer les politiques néfastes d’Alain Rous-
set, Président de la Région Nouvelle-Aquitaine, et de sa majorité socialiste qui
mène depuis des années une politique d’écologie punitive avec sa feuille de
route NéoTerra.
