Pau–Canfranc : pourquoi nous disons NON

Avec Verrière François , nous avons cosigné un communiqué pour rappeler quelques vérités qu’Alain Rousset oublie soigneusement dans ses interviews.

🔹 D’abord les chiffres :
– plus de 100 M€ déjà dépensés pour Pau–Oloron–Bedous ;
– 32 000 voyageurs par an seulement, soit moins de 90 passagers par jour ;
– et maintenant 400 à 450 M€ supplémentaires annoncés pour aller jusqu’au Somport.
On dépasse sans difficulté le demi-milliard d’euros pour une ligne quasi vide, pendant que des lignes TER du quotidien manquent de moyens ou ferment.

🔹 Ensuite le mensonge écologique :
On promet la “fin des camions”, mais les données sérieuses parlent d’environ 300 poids lourds par jour, en grande majorité espagnols en transit, qui n’ont aucun intérêt économique à monter sur des trains courts, lents et chers.
Résultat ? Les camions resteront sur la RN134, et l’on ajoutera par-dessus des trains de fret, du bruit, des travaux et des risques pour les riverains.

🔹 Enfin la réalité du projet :
ce n’est pas un “petit TER de montagne”, c’est une vraie autoroute ferroviaire sur voie unique, limitée à 450 m, où l’on veut faire cohabiter TER, trains longues distances et ferroutage intensif.

Nous demandons un moratoire sur tout nouveau financement régional lié à Pau–Canfranc et la priorité donnée aux lignes TER que les Néo-Aquitains utilisent vraiment.

Le Béarn n’a pas besoin de coups de com’.
Il a besoin de respect, de transparence et d’une vraie politique de transport au service des habitants.

Notre communiqué, bonne lecture @followers👇